jeudi 10 décembre 2009

La fabrication du Great Western Hôtel.

Construire ce magnifique hôtel m'a pris plus de 60 heures étalées sur 2 ans.

J'ai taillé, découpé, assemblé plus de 700 pièces de bois, papier ou carton pour le réaliser.
J'ai pris un pied d'enfer à peaufiner chaque détail même si, à la fin, je n'en voyais plus le bout.

Voici, l'historique de cette construction.




Tout d'abord, j'ai construit, à plat, les 3 façades de ce grand bâtiment.
Les fines lattes de bois sont collées à clain, sur un carton fort.
Les encadrement de fenêtres et de portes sont en balsa.
Les moulures du haut du bâtiment sont en balsa et le quart-de-rond en brochette.



Le détail de la porte d'entrée:

Chacun de ces deux ventaux est composé de 17 morceaux de bois, montés sur une armature de papier qui fait aussi articulation (charnière) avec les montants de l'encadrement.




















Voici, comment j'ai procédé.
Les petites lattes ( d'un millimètre et demi de large ! ) ont été collées les unes sur les autres et TRES minutieusement découpées pour venir dans le cadre de la porte battante, elle-même plaquée de bois, sur ses deux faces.

















Les 3 façades, mises en forme, collées sur un solide socle de carton plume.
J'ai peint ce que j'ai pu, à plat, avant l'assemblage (notamment les écritures, que je n'aurai pas réussi à peindre autrement).
J'ai un peu trop incliné la galerie extérieure, ce qui m'a sérieusement compliqué la tâche pour les rambardes inclinées de côtés. J'aurais gagné énormément de temps et d'énergie si j'avais positionné cette galerie sans pente.


Vue de l'intérieur.
Le positionnement des feuilles de papier imprimé, du plancher et des murs.
Histoire de me compliquer la vie, j'ai positionné le plancher de façon oblique.










Un des autres gros morceau de cette construction a été de réaliser les longueurs de rambardes, droites et obliques dont j'avais besoin. Il y en a 85 cm.
Je ne voulais pas de quelque chose de grossier et donc... j'en ai chié.









Il s'agit de baguettes de balsa percées et de tronçons de mini brochettes.
Il était impératif de percer les deux baguettes de balsa de la même façon pour la partie haute comme pour la partie basse, sans quoi, j'aurais eu des barreaux penchant dans tous les sens, ce qui aurait été horrible.
J'ai donc construit une petite perceuse manuelle sur colonne et j'ai percé verticalement la baguette AVANT de la couper en deux, ce qui me garantissait le même espacement entre les barreaux en haut comme en bas.

Voici donc la bête. Le foret a été coincé avec le mandrin dans cette pièce de Lego grise.
Grâce aux engrenages, une démultiplication m'a permis de forer toujours verticalement (puis obliquement, quand j'en ai ensuite eu besoin, pour les extrémités de la galerie extérieure et l'escalier).
Il a été ainsi facile de respecter l'espacement entre les barreaux.









L'ensemble prend forme.
Les rambardes mises en place, j'ajoute les caches qui masquent la tranche du carton, peu gracieux, du plancher de la galerie.














L'enseigne de l'hôtel.

Après avoir composé mon nom, je l'ai décalqué et reproduit sur la panneau qui devait l'accueillir.











La même enseigne en cour de peinture.

















Beaucoup de travail sur chacune des lettres mais c'est bien elles qui vont donner à l'hôtel, toutes ses lettres (^^) de noblesse.













L'escalier intérieur, la rambarde et l'échelle d'accès au toit.
L'échelle est faite de deux baguettes de balsa percées et "embrochée" de morceaux de mini brochette.










Fabrication de l'escalier.
Marches et limons en carton. Je ne fais pas de contre marche délibérément pour pouvoir placer des figurines, malgré leur socle, dans celui-ci.








L'escalier et sa rampe.













Le toit:
Il est en carton fort, percé d'une verrière. Là aussi, j'ai choisi la complication. Il est en pente... et puis, comme si ça ne suffisait pas, j'ai voulu le couvrir de tôles... pas de la tôle ondulée... non de la tôle plate, qu'il a fallu découper et superposer. Bref, je vous laisse découvrir le travail.








Le tracé des tôles.
















Les tôles, provisoirement positionnées, la trappe d'accès du toit. (Ben oui, si on peut pas y aller, c'est pas drôle pour fusiller la rue !)

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