mercredi 21 mars 2012

La grande partie Old West de St-Méen le Grand, du dimanche 18 Mars.

Le plateau de jeu s'étalait sur sept tables distinctes. Neuf joueurs et un arbitre (votre serviteur) ont animé cette méga partie. La règle utilisée était "6 Gun Sound", très propice à ce type de jeu, entre jeu de rôle et jeu d'escarmouche multi joueurs. 

Le briefing des joueurs.
Neuf profils de gangs avaient été créés pour les neuf joueurs, avec leurs backgrounds et leurs missions respectives. Une quarantaine d'informations et/ou de synopsis de scénarii supplémentaires, étaient à la disposition des joueurs auprès de PNJ (Personnages-Non-Joueurs), passants, commerçants, poivrots... disposés et identifiés sur le plateau.

Les sept tables:   Pourquoi des tables séparées et non pas un unique immense plateau? Parce que, à "6 Gun Sound", certaines armes portent à 1,80 m. Je ne pouvais pas concevoir des tirs partant de la ville, jusque chez les indiens, au travers du Ranch, par exemple.
On passait donc d'une table à l'autre, après avoir annoncé son intention, en 8 minutes selon l'axe Est-Ouest ou 15 minutes, selon l'axe Nord-Sud.

       Désert                      Ville mexicaine                  Désert &
                                                                               Canyons                       -> Ouest->


.  .  .  .  .  .  .   Frontière entre le Texas et le Mexique. .  .  .  .  .  .  .  .   .


  Laredo City                      Ranch &                         Village indien                Forêt et camp  
                                          Canyon Pass                    &     rivière                   d'hiver indien     

L'alignement des quatre tables nord.

Laredo City
Woodford Ranch. 
Le camp des Comanches. Beaucoup de femmes et d'enfants, peu d'armes à feu.

La ville de San Felipe. Ses habitants n'attendent qu'un meneur pour se soulever contre un pouvoir abusif.

Ainsi, une ruée vers lors, une disparition, des révélations concernant des joueurs corrompus, des méfaits passés, des personnes à recruter, des renforts inopinés, pouvaient agrémenter la partie. Ces informations supplémentaires étaient indiquées par un petit post-it référencé dépassant de sous le socle de la figurine en question. Chaque joueur désirant en savoir un peu plus sur ce personnage venait me voir, me montrait qu'ils étaient effectivement en contact et je lui lisais la partie qui l'intéressait.
Ainsi, par exemple un prospecteur, si on lui payait à boire, beaucoup à boire se mettait à jacasser et à raconter où il avait trouvé de l'or, une famille de paysans ruinés pouvaient révéler la collusion qui existaient entre le baron du bétail, le maire et les forces de l'ordre de Laredo pour effrayer et expulser les petits propriétaires... etc, etc.
Évidemment, tous ces synopsis, plus toutes les missions pré-écrites s'entrecroisaient et s'imbriquaient car les intérêts des uns et des autres n'étaient bien évidemment jamais tout à fait les même voire, franchement opposés.

Parmi les gangs proposés, il y avait pour cette partie:

- Un prêcheur illuminé (mais très convainquant ^^): Il pouvait lever une troupe d'émeutier et partir en croisade contre les chinois de la ville, les indiens, le pouvoir en place ou... à la conquête du Mexique. Bref, un élément erratique, imprévisible, qui pouvait déclencher une action violente contre n'importe qui.
 
La bande d'émeutiers essaye d'embarquer ce pistoléro ivre dans sa croisade.
Cela finira en duel, que l'inconscient perdra.
 Dans la partie, après une première tentative peu suivie (2 émeutiers) de croisade contre le maire en place, un autre prêche plus convainquant, mobilisera 8 émeutiers armés de bric et de broc, contre les chinois (comité anti-chinois). Le prêcheur errera en ville pendant toute la partie, le plus souvent venant en aide aux voleurs, s'en prenant aux forces de l'ordre (ils abattront le nouveau shérif) sans croiser un seul chinois ! 
La moitié de la troupe, qui faisait obstacle à l'armée pour protéger un vol en cour, sera chargée par la cavalerie et dispersée. 

- Les forces de l'ordre de Laredo: Les shérif, ses adjoints, le maire, le commissaire aux affaires indiennes et le banquier. Tous corrompus, ils n'en étaient pas moins puissant et susceptibles de recruter, grâce à leur argent, de nombreux renforts.
 
Fusillade entre les adjoints et les bandits. Le shérif, à l'extrême droite est déjà hors combat. A l’extrême gauche, l'adjoint neutralisé a tiré au travers de la colonne de chariots qui passaient blessant une des mule. L'attelage s'est emballé, le  chariot a entrepris de dépasser celui qui le précédait.
Le dernier acte des forces de l'ordre de Laredo. Le nouvel adjoint (au sol au pied de l'escalier) et le nouveau shérif affrontent les émeutiers qui arrivent à proximité du quartier chinois.
 Les représentants de la loi de Laredo, furent très éprouvés durant la partie:  
Si le commissaire aux affaires indiennes, (qui détournait à son profit les subventions de l'état américain) calma rapidement les indiens en leur filant trois vaches, le shérif et ses adjoints se virent brutalement débordées par l'attaque simultanée des deux bandes de voleurs et des émeutiers, coalisés. Des tirs expéditifs les mettront rapidement hors combat. 
Ils seront achevés par l'intervention du commissaire du bureau des affaires indiennes qui leur prodiguera largement l'élixir du charlatan de passage. Le seul survivant à ces mauvais traitements, sera, comble de malheur, un voleur blessé... qui rejoindra la prison.
Après avoir touché sa commission de Bat (le baron du bétail), le maire, lèvera une seconde équipe de shérifs. Le nouveau, très efficace, mettra trois émeutiers hors combat avant d'être abattu, d'une chevrotine en pleine tête, par le Prêcheur. 

- Les forces de l'ordre de San Felipe: La ville frontalière mexicaine était tenue de main de fer par le capitaine Lopez et sa troupe. Lui aussi, n'était pas un modèle de vertu et opprimait la population juste en deçà de leur seuil de révolte. Bien peu des nombreux impôts qu'il levait, parvenait jusqu'à Mexico.

Le combat épique entre un bandido bourré et le capitaine Lopez et son escorte.
 
Par désœuvrement, le capitaine Lopez mène ses hommes au delà de la frontière et s'en prend aux colons américains.
Il rentre chez lui, juste à temps pour contrer la révolte qui éclate.
 Au cour de la partie, il aura d'abord à faire avec un des brigand ivre de "El Guapo", le Robin des Bois local qui s'opposait à lui. Bien qu'ivre et titubant, ce bandido mettra un militaire hors combat avant d'être arrêté. Le capitaine découvrira aussi en ville, le corps du péon qu'il avait fait tabasser la veille. Il avait manifestement tapé un peu trop fort. Il le fera disparaître dans le désert et ira dire à sa femme, qu'il l'avait vu quitter la ville et partir vers l'Ouest.
Il trouvera le repère d'El Guapo, un vieux monastère perdu dans le désert, mais je n'ai pas suivi l'issue de l'affrontement dans les ruines. Il lancera aussi une reconnaissance vers le Nord, attaquera des colons américains avant de revenir prestement au Mexique où le retour d'El Guapo et la révélation publique de ses propres méfaits, déclenchent une révolte armée. Les insurgés se verront littéralement fusiller par l'armée. Le capitaine Lopez sera lui-même fauché par une balle. 

- Les bandidos d'El Guapo: El Guapo veut se venger du capitaine Lopez. Il voudrait aussi trouver des armes et des hommes qui fédèreront le peuple contre le pouvoir en place.
Sa première action sera de négocier avec les Comanches, la fourniture d'armes qui leur fait défaut. Il se rendra alors à Laredo, pactisera avec le bandit texan Burton, volera des mules, tuera leurs propriétaires et pillera l'armurerie. Repassé au Mexique, il apprendra tous les méfaits du Capitaine Lopez auprès de son indic et révèlera la mort de Pedro à sa femme. Celle-ci ivre de vengeance, lancera la révolte contre le capitaine. Fort de leur armement, les insurgés attaqueront la prison, se feront décimer par son gardien. El Guapo trouvera aussi la mort en tentant de rallier les Comanches avec les armes. 

- Les Hors la loi de Burton: Bandit récemment arrivé au Texas, où il n'est pas encore recherché, Burton a levé une petite troupe de hors la loi.
Une page peu glorieuse de la vie de Burton. Il dénonce son "allié" qui pille l'arrière boutique. Il assassine ensuite la shérif (une balle dans le dos) et élimine les deux adjoints. Il évacuera l'un de ses blessé et abandonnera l'autre sur place.

Au Mexique, il profite de l'absence de l'armée pour attaquer la banque et piller le coffre.





Il s'alliera très vite avec les bandidos mexicains et les émeutiers pour opérer à Laredo. Il assassinera le shérif d'une balle dans le dos et aura plusieurs de ses hommes blessés dans l'affrontement avec les adjoints qui finiront tous hors de combat. Profitant du faible nombre de soldats restés à San Felipe, il attaquera la banque de la ville. Il entreprendra aussi de libérer son homme emprisonné à Laredo et recueillera l'emplacement du filon d'or, situé en plein territoire indien. 

- Le baron du bétail et le ranch:
Bat a éliminé toute concurrence et règne désormais sur le prospère commerce du bétail de la région. il paye les forces de l'ordre de Laredo pour qu'elles ferment les yeux sur la façon dont il réussi en affaires. Il vend son bétail à la gare de Laredo et doit défendre son ranch des voleurs, qu'ils soient indiens, texans ou mexicains.
Les cow-boys entrent dans la ville...

...la traverse sans se mêler de quoi que ce soit...

... pour aller livrer leur bétail au train. Il verseront aussi leur bakchich au maire et au shérif.
 Au cour de la partie, il honorera ses dettes, livrera son bétail, soutiendra les colons de passage et défendra son ranch des rares et timides attaques indiennes. 

- Le convoi de colons: Parti de Laredo City avec quatre chariots, il devait, selon une carte, rejoindre un coin de terre paradisiaque où s'installer (en fait, en plein territoire comanche). Le guide qui la conduisait devait aussi trouver un pisteur pour lui faciliter la tâche.
Les chariots du convoi sont rassemblés près de l'église.

Ils se mettent en route, quand, fort heureusement, le chef de la caravane se rend compte qu'un...

... des essieux est sur le pont de se rompre. Le forgeron opérera la réparation en quelques tours.

Petite pause dans un endroit réputé sûr, le Woodford Ranch. C'était sans compter sur l'attaque des mexicains.
Le franchissement de Canyon Pass, sous escorte militaire.

Une autre épreuve, sera la franchissement des gués sur la rivière. Une moitié de la caravane est passée, l'autre ayant hésité, prendra l'autre gué, sous les encouragements du guide.
 Après avoir fait quelques réparations sur l'un des chariot, la caravane s'est lentement mise en mouvement vers la terre promise. En route, elle a embarqué une famille de paysans ruinés par les manigances de Bat.
Souvent couverte par l'armée, elle ne s'est heurtée qu'à quelques tirs lointains de l'armée mexicaine et des Comanches. Sa principale épreuve, a été le franchissement de la rivière finalement accompli sans encombres après quelques contretemps. La partie s'est achevée avant que les colons ne se heurte vraiment aux indiens pour occuper le territoire, site ancestral du campement d'hiver. 
 
- La patrouille des militaires US: Menée par un sergent, cette patrouille avait pour mission de surveiller la frontière, tant mexicaine qu'indienne et éventuellement de restaurer l'ordre en ville en cas d'émeute. Elle recherchait aussi un déserteur et un guide interprète.
Le colonne de cavalerie traverse la ville. D'une parfaite neutralité, elle ne prendra aucun parti et ne sera jamais loin des massacres.

Non, ils ne vont pas au bar, ils viennent de recruter un guide indien avant de s'enfoncer vers l'Ouest.
 Dans les faits, la patrouille a quasiment tout le temps escorté le convoi de colons, restant neutre dans tous les engagements hors une charge sur des émeutiers qui lui bloquaient le passage (2 enfuis, 2 neutralisés). Le sergent a réussi à un procurer le guide indien, au dépend de la caravane. 
 
- Les Comanches d'Aigle Noir: Déjà vaincus auparavant, ils étaient dès le début du scénario, dépendant des fournitures du grand-père des blancs. Avec très peu d'armes à feu, ils cherchaient à acquérir les précieux bâtons-tonnerre pour se défendre plus efficacement.
Le camp d'été. Situé juste derrière Canyon Pass, il n'est pas très éloigné...
...de Laredo où les Comanches, privés de bison, vont chercher leur approvisionnement.

Quelques flèches, tirées de fort loin, sur les colons et les cow-boys du Ranch.

Le camp d'hiver. Les indiens bénéficiaient en effet d'un site de repli s'ils se sentaient trop menacés. C'est bien évidemment là, que souhaitaient se rendre les colons... et là aussi que de l'or avait été découvert (comme en témoigne cette vielle cabane, en haut à gauche)
 Très timorés dans leurs entreprises, ils ont juste échangé quelques tirs à longue distance avec les colons et les gars du ranch. Ils ont rapidement déplacé leur camp, plus vers l'ouest, vers le campement d'hiver. Ils ont réussi à négocier quelques têtes de bétail pour nourrir les nombreux femmes et enfants.
Une rencontre inopinée entre un guerrier isolé et un grizzli s'est soldée par la fuite de l'animal.



Comment cela s'est passé?



Évidemment, avec autant de joueurs aux missions aussi enchevêtrées, il était impossible de prévoir ce que feraient les uns et les autres.
Des moments d'inaction pour les uns:
Très rapidement, tous les joueurs ont convergé vers Laredo pour profiter des effets d'aubaine (vols discrets, au milieu de la confusion) et les autres tables se sont retrouvées désertées. Le joueur indien d'un côté, scrutant anxieusement la progression du vol d'armes et de l'autre, le militaire mexicain, qui, après avoir nettoyé sa ville, se sont retrouvé à attendre qu'il se passe quelque chose chez eux. J'avais prévu ce cas de figure et pensais qu'il suffirait de leur confier les PNJ qui auraient à intervenir dans ces moments là. En fait, bien peu des synopsis de missions supplémentaires ont servi, peu de joueur ayant cherché à "apprendre" plus des personnages et des lieux environnants.
Au total, même les joueur inactifs semblent avoir apprécié leur partie et le concept de celle-ci. Ils se sont amusé de voir les évolution des autres et d'évoluer sur ces sept tables magnifiques.
Une méconnaissance des règles:
Avec 40% de joueurs n'ayant jamais pratiqué la règle, le recours à l'arbitre était fréquent et celui-ci pas toujours disponible pour tous au moment où ils avaient besoin.
Une unique table envahie, d'où, un jeu ralenti:
Dans "6 Gun Sound", chaque parti lance un dé d'initiative qui lui dira qui il peut activer de ses troupes. En cas d'égalité, les partis qui ont fait le même score se voient neutralisés dans leur tour. Cela veut dire, qu'ils ne peuvent pas bouger, même s'ils peuvent se défendre et tirer sur toute cible qui viendrait à se présenter.
J'ai rapidement proposé aux 6 joueurs en présente de se partager en deux ou trois camps pour limiter la multiplicité de dés d'initiative et donc de neutralisations potentielles. Cela a, ainsi,  mieux fonctionné ensuite. 
Des communications perpétuelles entre joueurs hors "rencontres sur le terrain":
Manifestement, la plupart des joueurs ont négocié âprement, hors jeu, et planifié certaines actions et alliances indépendamment de rencontres effectives entre leurs personnages. La barrière de la langue entre indiens et blancs, qui rendaient la possession dans son équipe, de personnages stratégiques, indispensable n'a pas forcément été respectée. Cela a peut être nuit un peu à la cohérence du jeu.
Une vision de l'ensemble du plateau pour tous:
Là, je ne vois pas comment empêcher cela. Tous les joueurs circulent et voient ce qui se passe sur les tables voisines, ce qui est bien normal et ce à quoi ils ont pris beaucoup de plaisir, surtout quand il ne se passait rien chez eux. Pourtant, peu sont capables de faire abstraction de ce qu'ils voient et de ce qu'ils comprennent.  (Par exemple: Quand l'armée mexicaine a franchi la frontière pour attaquer les colons, les bandits coalisés, ont "décidé" d'attaquer la banque et la prison au Mexique. De la même façon (et très légitimement), le Mexicain a subitement renoncé à son invasion du Texas pour rentrer défendre  sa ville. Quant à l'indien, s'impatientant, il a lui aussi, "intuitivement" brutalement traversé plusieurs "séparations", pour aller à la rencontre de ses armes, coincées à San Felipe.

Au total: 
Les joueurs ont globalement apprécié l'ambiance, les scénarios aux intérêts divergents, les "rencontres" avec les PNJ et la qualité des décors que nous avions rassemblés.
Tous les rôles ont été attribués dès le début et heureusement, car sans cela, certains joueurs n'auraient pas eu de vis-à-vis ou d'adversaires pour s'opposer ou contribuer à la réalisation de leurs missions. Une partie des indices dispersés sur la carte, n'a pas été exploitée. 
Même ceux qui ont eu des temps morts, se sont amusés de voir les évolutions des autres.
Les temps de passage d'une table à l'autre (8 et 15 min) ne semblent pas avoir gêné outre mesure, les joueurs en profitant pour aller voir le reste de la salle et les autres activités proposer, manger ou autre.
Nous sommes repartis avec une envie renouvelée de créer encore plus de décors et de scénarii.
La prochaine partie sera-t-elle encore plus monumentale?
Le grand nettoyage. Laredo a toujours son maire mais il va lui falloir nommer un troisième shérif.
Les indiens n'ont pas eu à subir l'invasion mais leurs jours de quiétude sont tout de même comptés.

11 commentaires:

Capitaine Lopez a dit…

"n'étais pas un modèle de vertu et opprimait la population"
Alors là pas du tout je m’inscris en faux :) J'étais très heureux dans la ville. :) :)

Concernant le retour au Mexique nous avons considéré qu'un informateur était venu les prévenir (donc 15mn pour prévenir et 15 pour revenir).

Phil a dit…

Absolument magnifique! On s'y croirait...et la qualité du compte rendu est à la hauteur du reste, bravo!

Sam Wise a dit…

superbe compte-rendu!
moi qui ne suis pas wargamer, là j'avoue que je me laisserais bien tenter...
de plus, j'ai aperçu des superbes figurines et décors: ça ne gache pas le plaisir!
je suppose que ce sont des 28mm ?
quelles marques?
décors "home-made" ou déjà faits?
... si on avait de tels trucs en 1/72, se serait magique!
(même si quand même, on a des trucs sympas en 1/72 ...)
Bravo et merci!

Eutha, l'archiviste. a dit…

Oui, Sam, les figurines sont des 28mm, de quasiment toutes les marques qui en produisent.
La plupart des bâtiments sont faits "maison" (je t'invite d'ailleurs à fouiller mon blog plus avant, tu verras la réalisation de pas mal d'entre eux, étape par étape).
Nous sommes en Bretagne, si tu viens à passer, tu seras le bienvenu.

Tuco a dit…

Alors, quelques précisions pour mon groupe de bandits mexicains :

L'affaire du drugstore est ma fois bien plus savoureuse que ce qui est conté.
Dès le départ, j'ai bien l'intention de venger mes parents et renverser le vil capitaine Lopez.
Suite à ma visite aux comanches dès le début pour m'en faire des alliés, je me retrouve à rechercher des fusils. Mon arrêt au ranch de Woodford m'apporte la réponse. Des armes sont stockées dans le drugstore.
Arrivant à Laredo, les bruits de l'émeute et le brouhaha ambiant m'incitent à presser mon action. Pendant que le shérif est occupé au devant du magasin, entrons par derrière avec l'apache. Tuco s'en va chercher des mules. (il n'aura même pas l'idée de les acheter au croque-mort, il va les prendre direct...et se faire remarquer).
Pendant ce temps avec l'apache je commence à sortir les caisses de fusils quand j'entends dans la boutique le fourbe texan crier "regardez derrière, ils sont en train de vider le magasin!".
En fait, le joueur de Burton n'a pas vu mes figurines entrer et tente une diversion pour s'occuper des deux propriétaires du drugstore. De mon côté, je n'ai pas compris qu'il ne m'avait pas vu et je prend ça pour une délation fourbe. Du coup El Guapo hurle très distinctement "EH! Burton, vas y ! tue le shérif !"...Bien entendu tout s'enchaine rapidement. Les deux propriétaires qui viennent vers nous sont descendus à coup de pistolet et le shérif qui demande des comptes devant le magasin quand Burton et sa bande sortent se fait allumer direct...

Pour la suite, je mets longtemps à charger mes mules mais la bande s'en sort sans égratignure. On repasse par notre vieux monastère et on fonce direct sur la ville mexicaine.

N'ayant pas changé d'objectif, il me faut prendre des nouvelles de mon indic et surtout livrer les armes aux indiens. Or le passage par le ranch est encombré...

Sur place, les nouvelles que j'apprends me font décider une intervention directe, d'autant que Burton, qui s'est expliqué se propose de s'occuper de la banque pendant que je mène la population à la prison pour délivrer mon gars (le poivrot du matin)...

Sam Wise a dit…

j'ai trouvé des Dixon, des Foundry.... y'en a d'autres?
je vais fouiller dans ton blog, c'est sûr !!
La Bretagne? moi je suis pour (j'adore cette région: belle, pas trop chaude, et les gens sont accueillants!) mais ma femme préfère le SUD (beurk!)... va falloir que je prenne des vacances tout seul pour aller jouer aux "p'tits cow-boys" !

Eutha, l'archiviste. a dit…

Pour les figurines, Sam, il y a effectivement des "Foundry", des "Dixon" mais aussi des "Knuckleduster", des "Brigade Games", des "Conquest"... et peut être d'autres marques encore (je ne me rappelle pas de tout)

Capitaine Lopez a dit…

Pour les mexicains également des foundrys et des black scorpion (peut être des artisans mais pas sûr).

Patrice a dit…

Remarquables table et compte-rendu, je regrette de n'avoir pas pu participer.
Oui, la discussion entre joueurs, et l'effet "hélicoptère" (les joueurs voient tout et en tiennent compte) sont sans doute inévitables, et ont des conséquences surtout dans les parties où il y a beaucoup de joueurs en présence. Nous nous posons les mêmes questions dans la préparation de la Mégaventure pirate du mois d'octobre.
Il faut sans doute prévoir de l'admettre quand c'est inévitable.

racleg a dit…

Salut Euthanasor

La lecture de ton compte rendu m'a poussé a te contacté. En septembre Je vais
essayer de relancer quelques partie LOTOW ici sur Bayonne. J'ai quelques camarades de jeux intéressés et j'aimerais élaborer des parties en campagne dans le meme esprit de ta grande partie Old West (en plus light).

C'est surtout l'idée de jouer sur plusieurs table que je trouve vraiment bien.

donc pour en venir au but de mon post, comme je ne maitrise pas trop la création de campagne pourrais tu m'aider en me fournissant des infos sur la campagne que tu as
organisé.

J'ai cherché une autre façon de te contacté et je n'ai trouvé que celle-ci pour le moment

Je vais faire le tour complet de ton blog. tes tipis sont vraiment bien. merci !
tu m'as donné l'envie de terminer les miens.

bye
racleg

Eutha, l'archiviste. a dit…

Salut Racleg,
Désolé pour le retard. Il y avait longtemps que je n'étais pas passé sur mon blog.
Tu peux me contacter à l'adresse suivante "ooups @ cegetel . net" (sans les espaces, c'est pour prévenir les bots).
Mets un titre explicite pour ne pas que ton message parte à la poubelle.
Eutha