Pour gonfler à moindre prix mes effectifs en samurais, j'avais acquis les boites plastique de chez Wargames Factory.
Après, tous ceux qui s'y sont essayés, savent que c'est du pur modélisme. Avec 10 à 12 pièces à assembler pour le moindre fantassin, cela relève parfois du casse-tête chinois. Gros doigts s'abstenir. colle liquide applicable au pinceau indispensable, surtout quand on commence à couper et échanger des mains.
Bref, au total, j'avais 6 boites à assembler. Je garde tous les rabiots de bras, de têtes, d'accessoires pour le cas où.
La première modification, super simple et accessible à tous est de prélever les têtes de la boite des samurai à pieds pour les mettre sur les corps des samurai montés et vice versa. Ainsi, vous pouvez avoir le même personnage monté et à pied. Pour les jeux en campagne auxquels je joue le plus souvent, c'est parfait.
Mais on peux aussi parfois échanger les bras et les jambes. Vérifiez avant, la bonne compatibilité pour éviter des postures improbables.
C'est ainsi que j'ai pu me constituer ces figurines originales de messagers.
Les jambes sont celles d'ashigarus à genou. Les bustes, au choix, ceux d'ashigarus ou de samurais, il suffit de les raboter un peu sur le devant et de combler le trou dans le dos pour leur donner l'inclinaison requise. Pareil, pour la tête inclinée.
Le message est un petit bout de chemise en carton.
Voici donc trois exemples de messagers et un de porteur, construits sur ce principe d'interchangeabilité.
Un ashigaru, amenant un pli urgent. |
Un samurai, faisant de même... |
J'ai reproduit la position caractéristique du messager au rapport. Il tient son fourreau de sabre de la main droite, rendant toute tentative pour dégainer impossible immédiatement. On craint les espions et les assassins dans ce milieu là. Je présume que tout messager dérogeant à cette précaution de base et s'approchant d'un seigneur, pouvait être exécuté sans sommation par les yojimbos (gardes-du-corps).
Pour obtenir cette pose, il faut choisir un bras qui rendra cette posture possible et il faut couper la main et la tourner/recoller afin qu'elle puisse envelopper le fourreau. J'ai du raccourcir le fourreau du sabre court pour rendre cette conversion possible.
Autre exemple de conversion possible, pour varier la pose des porteurs. Toujours sur une base d'ashigaru "genou en terre". Un échange de main (celle avec l'arc) sur le bras ad-hoc, et le tour est joué!
Un serviteur, portant l'arc de son seigneur. Il tient en bandoulière un carquois. Me reste à faire dessus, la seconde bretelle pour sa cargaison de flèche qui porte sur le dos. |
4 commentaires:
Belles réalisations!
belle conversion , et ça donne super bien
Très sympa, bien vu!
Merci à tous.
Je suis content de vous avoir fait partager cette idée.
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